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le chemin de la liberté

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Il est libre Max…. Enfin: Fario. Vous vous souvenez? Ce petit lynx récupéré de justesse  au lac des Rouges Truites, en novembre 2008. Dénutri, mal-en-point, à coup sûr, il n’aurait pas passé l’hiver, si des habitants du village, n’avaient alerté l’équipe du centre Aténas.

Le petit lynx, baptisé Fario, ( rapport à son lieu de capture), a donc été soigné, hébergé, nourri. Bref! retapé pour qu’un jour enfin, il puisse regagner  son milieu naturel : les massifs forestiers.

L’animal a passé l’hiver et le printemps en toute sécurité avec le nécessaire et les apprentissages de base pour savoir, le moment venu, trouver lui-même ses proies.

Mais cela n’a pas été une affaire de tout repos, ni pour l’animal , ni pour les soigneurs. «  Durant les premiers jours de sa captivité Il s’est fracturé un catrilagede croissance de la patte avant droite (suite à une chute due à sa faiblesse), puis a déclaré une pneumonie quelques jours avant la date initialement prévue pour son relâcher (15 mai).

 Le délai supplémentaire nécessaire à  sa complète guérison a été mis à profit pour parfaire son entraînement à l’aide de proies vivantes, conformément au protocole d’élevage établi depuis plusieurs années et ayant permis de relâcher son prédécesseur Morissette avec succès , explique-t-on au centre Aténas.

Sept à huit mois de soins, d’attentions, de protection, d’études etc.

Eh voilà, avec les beaux jours, le temps de la liberté, pour le petit lynx, est arrivé.

Le 10 juin, après avoir reçu toutes les autorisations nécessaires des différentes structures officielles concernées, Fario a recouvré la liberté.

Avec un handicap tout de même: une grosse balise accrochée autour du cou.

Depuis, équipéd’une balise Argos/GPS et d’une balise VHF, il fait l’objet d’un suivi quotidien dont les modalités ont été fixées par une convention entre ATHENAS, le CNRS et l’IRD (Institut pour la Recherche et le Développement), ces derniers assurant pour nous la réception et le décryptage des données GPS.

 

« À l’issue de plus de 3 mois de suivi, plusieurs captures et consommations de chevreuil ont pu être constatées ( deux  avérées, constatées de visu, et au moins 3 supposées suite à des stationnements prolongés). Il s’est beaucoup déplacé (plus de 150km au total), vraisemblablement poussé par des adultes cantonnés et leurs marquages territoriaux. Fréquentant de ce fait davantage les zones de lisières et de pré-bois que les grands massifs,  il a malgré tout réussi à survivre et chasser, manifestant ainsi beaucoup d’opportunisme. Il sera suivi jusqu’en juin 2010, date à laquelle son collier se décrochera et pourra être récupéré » précise  les responsables du centre Athénas.

Quelques frayeurs tout de même pour les  « suiveurs ». Fario, à plusieurs reprises, s’est approchée d’habitations…Bien entendu, il ne s’agit pas d’une crainte pour les habitants, mais pour l’animal, qui risquait de se montrer pas assez autonome pour se nourrir lui-même. Souci disparu, lorsque l’animal s’est de nouveau enfoncé dans les massifs forestiers pour ne plus en ressortir.

Demeure un problème… de taille.  La chasse est ouverte depuis déjà quelques jours.

Le petit lynx, d’après les observateurs, a dû déjà changer d’espace… Le risque, à présent, est qu’il se précipite sous une volée de plombs ou qu’il cherche à arrêter une balle  en lui présentant son flanc. 

 En effet, on ne peut oublier que, Morissette, la petite lynx relâchée l’année précédente, n’avait plus donné signe de vie (et sa balise avait cessé d’émettre) quelques jours après l’ouverture de la chasse.  Mais cela n’est peut-être qu’une coïncidence. Après tout, les animaux qui se suicident, c’est banal !

Un phénomène bien connu de tout bon naturaliste.

Dominique GROS

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le plaisir et les jours en Cotentin

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Bonjours à tous,

Voilà, ça y est!
Je viens d'achever un petit site  concernant mon dernier ouvrage le plasir et les jours en Cotentin.

Vous y trouverez  deux diaporamas ( musicaux) qui vous présenteront  une partie des photos du livre.

Vous pourrez y lire le petit texte que j'ai écrit  et qui relate quelques émotions cotentinaises.

Enfin, pour ceux qui le désirent, il y a un bon de commande ou, plus simplement, un bouton paypal pour acheter  l'ouvrage directement en ligne.

 voici l'adresse du site  http://leventquipasse.free.fr/cotentin. Faites la connaitre a vos amis... Peut-être seront-ils intéressés.

Donc a bientôt et n'hésitez pas à me laisser un petit message.

pour aller sur le site: cliquez ici


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le plaisir et les jours en Cotentin

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Chers amis,
 je suis heureux de vous faire part aujourd'hui d'une naissance:  celle de mon nouveau livre.
Il s'intitule Le plaisir et les jours en Cotentin.
 Evidemment, certains d'entre-vous ne passeront pas à côté de mon hold-up. Eh oui! Je me suis permis de piquer à tonton Marcel ( Proust)  le titre de l'un de ses livres. Ce n'est pas par manque d'imagination, encore moins par identification... (Ouh lala!!!:) ; simplement,  une sorte d'hommage ( comme s'il en avait besoin!). Surtout,  Le plaisir et les jours fait partie de ma mythologie littéraire... Voilà: c'est dit.
Alors ce livre, je l'ai conçu comme un album de photos personnelles. Réalisé pour un ami lointain...
Des images d'un pays que j'aime et qui m'entraine dans un vagabondage onirique... Des images simples, du bonheur à partager sur la plage, avec les  kite-surfeurs et tous les fous de la glisse... dans les airs aussi, et surtout a errer  dans les paysages démesurés du Cotentin, au milieux de ses gens, de sa faune, de sa flore...
Bref! s'immerger dans le grand large, de la terre, de la mer et du ciel...
Le plaisir et les jours en Cotentin sera  en librairie  vers le 15 mai ( s'il n'y est pas encore demandez à votre libraire de s'approvisionner)... 
Le week-end du 16/ 17, je serai salon du livre de Caen.
Et celui du 30/31 mai  au salon  du livre de Sainte-Mère-Eglise.

 Vous pouvez également me le commander directement (25€). J'espère avoir vite le temps de faire une page sur le site des éditions le vent Qui passe, pour le vendre également , avec les autres, par correspondance.
Parlez-en autour de vous... pensez à la fête des mères, celle des pères, à vos amis, parents qui sont loin d'ici, etc... Le plasir et les jours en Cotentin,  finalement, peut être un cadeau comme un autre, n'est-ce pas?
A bientôt
Dominique GROS
Cliquez ici pour visiter le site  le vent Qui passe  link


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Campagne pour l'abolition du déterrage

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Campagne pour l'abolition du déterrage

Le déterrage, ou vénerie sous terre, est une pratique de chasse extrêmement cruelle.
Les déterreurs insèrent des chiens dans le terrier et bouchent les entrées. Les chiens doivent acculer l'animal au fond du terrier le temps que les déterreurs creusent un trou. Ensuite, les animaux sauvages (blaireau, renard, ragondin) seront « arrachés » de leur terrier avec des pinces en fer, puis généralement tués à la dague !

L'animal souffre énormément : Morsures par les chiens (et combats violents), éventuels coups de pelles et pioches, capture brutale avec la pince métallique et mise à mort douloureuse à la dague !
Les déterreurs créent même des championnats de déterrage !

Rien ne peut justifier une telle pratique, qui devrait être interdite !
Visitez le site
http://www.abolition-deterrage.com
et signez la pétition




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Le 5ème Forum mondial de l'eau : au programme

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Le 5ème Forum mondial de l'eau  à Istanbul en Turquie du 16 au 22 mars 2009.


Les divers évènements qui se dérouleront tout au long de la semaine s'emploieront à couvrir un thème général : « Bridging Divides for Water » (établir des passerelles entre nos divergences). Certains points culminants de la semaine comprendront :

* La rencontre de chefs d'états, ministres, parlementaires et autorités locales qui participeront à des sessions de travail individuelles ou collectives dans le cadre du Forum afin d'encourager la discussion et les consensus sur les questions prioritaires liées à l'eau;
* Les 100 sessions thématiques qui se dérouleront au long de la semaine et qui s'efforceront d'apporter une réponse et une meilleure compréhension des questions essentielles sur l'eau grâce à des débats entre différents participants.
* Des discours-programmes que des personnalités de renommée prononceront tous les matins sur les principaux thèmes du Forum ;
* Des présentations de haut niveau sur le travail accompli dans différentes régions du monde afin d'identifier des solutions à leurs problèmes d'eau ;
* Des centaines d'exposants présenteront leurs activités et technologie au sein de l'Expo mondiale de l'eau et de la Foire de l'eau ;
* Des activités sur l'eau, aussi excellentes qu'essentielles, comme par exemple les candidatures au Grand Prix mondial de l'eau de Kyoto qui partageront leurs expériences avec les participants ;
* Des activités de formation destinées aux participants qui se dérouleront au Centre de connaissance et d'autres activités éducatives pour les enfants et les adultes au sein du Village mondial pour l'éducation à l'eau ;
* Un espace ouvert et des possibilités de mise en réseau seront facilités afin d'établir des passerelles entre les divergences des participants;
* Un programme social et culturel, comprenant les Rencontres internationales Eau et Cinéma et les événements de la Maison de l'eau et du citoyen ;
* Et encore de nombreux autres évènements...

Le contenu du programme de la semaine du Forum sera finalisé dans les mois prochains. Cette page sera mise à jour en fonction des développements du programme de la semaine. Mais n'attendez pas que les autres définissent le programme à votre place : rejoignez dès maintenant le Virtual Meeting Space, la plateforme Internet interactive du 5ème Forum mondial de l'eau, proposez votre activité et soyez actif dans l'élaboration du programme du Forum !


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Cinquième forum de l'eau à Istambul

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« Répondre aux défis de l'eau dans le Monde» est le sujet du cinquieme forum de l'eau qui se déroulera à Istambul du 16 au 22 mars 2009.

Reconnaissance de son engagement au service du développement durable, et de ses profondes convictions politiques et personnelles sur la biodiversité, suite logique de ses initiatives et de son implication en pilotant le Grenelle de l'environnement, Jean-François Le Grand vient de se voir confier une mission internationale sur l'eau.
La question de l'eau est au cœur des enjeux environnementaux, de santé et de lutte contre la pauvreté auxquels est confrontée la planète. Il s'agit d'un défi majeur pour l'Humanité. La communauté internationale et les Nations-Unies se sont engagées en 2000, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement, à réduire de moitié la proportion de la population n'ayant pas accès à l'eau potable avant 2015. L'eau représente la première cause de mortalité dans le monde : 1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable, 2,5 milliards n'ont pas accès aux systèmes d'assainissement.
Le volet environnemental de l'eau est aussi un enjeu majeur. Le vivant, au même titre que les monuments ou tout ce qui peut se rapporter à l'activité des hommes, appartient au patrimoine commun de l'Humanité. À ce titre, la question de l'eau est au cœur des enjeux environnementaux. L'eau est à la fois source de vie et élément indispensable à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes. L'Organisation des Nations Unies a choisi les années 2005-2015 comme décennie internationale d'action sur le thème « L'eau, source de vie », préconisant une action concertée pour atteindre les objectifs internationalement convenus d'accès à l'eau et aux moyens d'assainissement.
Depuis avril 2004, « Le Cercle Français de l'Eau » qui a pour objectif de promouvoir une politique volontariste et ambitieuse de l'eau et de l'assainissement des eaux usées, est coprésidé par Jean-François Le Grand, Sénateur et Président du Conseil général de la Manche.
Cette structure qui regroupe en son sein l'ensemble des partenaires institutionnels et professionnels autour des représentants des collectivités territoriales, est devenue l'interlocutrice des pouvoirs publics dans l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique de l'eau, apportant une contribution constructive à la mise en oeuvre d'une réglementation efficace et concertée à la hauteur des enjeux de santé publique et de respect de l'environnement.
En son sein, Jean-François Le Grand a souhaité faire du dialogue la pierre angulaire du dispositif. Dans la gestion des services de l'eau, le dialogue est un élément essentiel. Lui-seul permet d'assurer une gestion durable, efficace et équitable de ressources hydriques, que ce soit localement ou à l'échelle internationale. Il invite à réfléchir ensemble à une communauté de destin, en respectant les droits de chacun, en recherchant les compromis indispensables pour éviter les conflits d'usage et de territoires. Quelle que soit l'échelle du territoire, l'eau ne doit pas être un sujet d'affrontement, mais de coopération entre les hommes. L'eau c'est la Paix !
C'est fort de cette certitude qui fait écho à ses convictions politiques et personnelles, que Jean-François Le Grand a accepté la mission qui lui a été proposée par Jean-Louis Borloo (Ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) et Chantal Jouanno (Secrétaire d'Etat chargée de l'écologie). Il représentera la France lors du 5e Forum mondial de l'eau à Istanbul et portera la candidature de Marseille pour que la ville accueille le 6e Forum en 2012. La voix de la France doit être entendue dans ce combat essentiel pour l'avenir de l'humanité.
Il importe de garantir un accès à l'eau et à l'assainissement pour tous, à l'horizon 2025 et de mettre en place une gestion durable des ressources. La France s'est fortement engagée à soutenir toutes les initiatives qui participent à cet objectif et à favoriser la mobilisation de tous les acteurs qui œuvrent en ce domaine. Jean-François Le Grand aura donc la mission d'assurer la coordination des efforts nécessaires afin que cette candidature de la ville de Marseille soit retenue par le Conseil mondial de l'eau qui devrait statuer en septembre 2009. « À cet effet, il nous apparaît indispensable que la France parle d'une voix cohérente et pertinente à l'occasion du 5e Forum mondial de l'eau qui se tiendra à Istanbul en mars 2009 » lui a indiqué le Ministre de l'Ecologie. En y associant l'ensemble des acteurs (gouvernement, établissements publics, autorités territoriales, entreprises, ONG), l'objectif est de s'inscrire dans une stratégie renouvelée de renforcement de l'influence et de l'efficacité de l'action internationale de la France dans le domaine de l'eau.
Pour y répondre, il est nécessaire de faire émerger une citoyenneté et une démocratie de l'eau. Le bien commun que représentent l'eau et les valeurs qui s'y rattachent, la problématique environnementale croissante, réclament tous deux que le processus s'inscrive dans une stratégie de développement durable et demandent l'adhésion de tous.

Photos: © Dominique GROS

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Lac des Rouges Truites: pêche au lynx

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Quelle surprise pour cet habitant du lac des Rouges-Truites (39) ce matin du 27 novembre 2008. Là tout près des habitations, il voit une forme... un animal : un chat ? Drôle de chat, bien trop gros mais surtout avec une fourrure peu commune : brun-roux,  tachetée. Un lynx, sûrement ! On en parle pas mal depuis quelques années dans le jura. Depuis qu'il est revenu coloniser les forêts. Faut dire qu'éleveurs et chasseurs l'ont à l'oeil.. Et même dans leur ligne de mire.
Mais bon ! Il s'agit tout de même d'un animal protégé . Eradiqué pendant près d'un siècle, depuis une trentaine d'années il est revenu dans l'Hexagone, grâce au travail acharné d'une poignée de naturalistes convaincus. Heureusement, car ailleurs, les populations sont en mauvais état ( CF article précédent sur le lynx des Balkans).
Mais celui de ce matin, est un petit lynx, un jeune qui cherche de la nourriture. Il est si affamé qu'il se risque à venir fouiner du côté des gamelles de ses lointains cousins les chats.
Le Jurassien se décide d'alerter les garde de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (l'ONCFS). Celui-là sait ce qu'il faut faire face à une telle situation. : prévenir le centre Athénas situé à l'Etoile, près de Lons le Saunier, seul refuge en France habilité à recueillir des lynx. Et puis, leurs animateurs sont habitués. Ils savent comment s'y prendre pour venir en aide à un tel animal qui, bien que fort sympathique, demeure avant tout sauvage.

Et voilà un peu plus tard Gilles Moyne, le responsable et fondateur du centre Athénas arrive sur les lieux, avec une aide.
Le petit lynx n'est pas loin. Curieux, mais farouche ! pas question pour lui de se jeter dans la gueule du loup ( en l'occurrence l'homme).
Tout ce petit monde réfléchit à l'endroit stratégique pour installer une cage piège. Mais le roublard petit lynx commence à sentir le roussi. De la haie de thuyas où il s'est réfugié, il s'échappe et, sans complexe, traverse la rue principale du village pour gagner les pâtures et se diriger vers une ferme isolée.
Les hommes l'observent . Pas de doute, l'animal est en mauvaise santé. Son pas, son allure... tout indique une absence de vaillance. À coup sûr, il est dénutri. Depuis combien de temps ?
Gilles Moyne sait que la fin de l'automne et le début de l'hiver sont des périodes néfastes pour les jeunes lynx. Bien sûr, il y a les collisions inévitables avec les voitures ! Mais surtout un nombre inconsidéré de chasseurs « mauvais citoyens » qui ne respectent pas la loi. Alors, discrètement, quelques lynx disparaissent sous les plombs de ces inconscients.
En 2007, juste avant noël, le centre Athénas avait déjà recueilli une jeune femelle lynx, orpheline. Après six mois de soins, elle a été relâchée au printemps 2008...
Donc, il s'agit très certainement d'un jeune lynx orphelin. La mère est morte. Comme les mises bas se déroulent à la fin du printemps, voire au début de l'été, l'animal a, tout au plus, cinq ou six mois. C'est ce qu'analysent les observateurs.
Compte tenu à présent de son éloignement, il faut abandonner l'idée de le capturer avec la cage piège. Mais tenter l'épuisette.
Et nous voilà à présent en plein épisode de Daktari ( vieille série télé des années soixante). Une voiture, une épuisette et... en avant ! L'animal est acculé contre le mur d'une maison. La pêche est efficace.
Si joli qu'il soit, le petit lynx n'est pas moins peu commode. Allez lui faire comprendre que vous le capturez pour son bien ! Qu'il va enfin pouvoir manger à sa faim... ! Ce qui l'intéresse, lui, c'est la liberté. Point barre !
Enfin ! il ne le sait pas, mais il est sauvé.
Au centre, il est examiné : C'est un mâle de six mois qui mesure 46 cm au garrot et pèse 5,6 kg. À son âge, il devrait peser près 9 kg. Ce qui fait évaluer à environ un mois la durée de son jeûne.
D'autre part, l'animal a deux plaies infectées au-dessus du crâne et une sous le maxillaire inférieur. Cela correspond très certainement à des morsures de chien.
Aujourd'hui, le petit lynx est tiré d'affaire. Soigné, nourri, il passe ses journées en compagnie d'une femelle adulte, Raïssa, récupérée il y a quelques années par le centre, victime du trafic d'animaux. Aujourd'hui celle-ci coule des jours meilleurs dans le Jura où elle est chargée de l'accueil, du suivi et du réconfort des jeunes lynx orphelins. Bref, elle a écopé d'un rôle d'éducatrice, ou d'assistante sociale... À elle seule, elle est une cellule psychologique pour petits lynx traumatisés.
Comme il a été « pêché » au lac des Rouges-Truites, le jeune lynx a été baptisé, selon la tradition de donner un nom en rapport avec le lieu de capture, Fario.
Il sera remis en liberté au printemps prochain dès l'autorisation ministérielle donnée. A cet âge, il ne fait aucun doute que l'animal pourra se réadapter à une vie sauvage satisfaisante
Mais le centre Athénas attend davantage des pouvoir publics : qu'une bonne fois pour toute, le ministère se positionne très officiellement sur sa politique de conservation du lynx en France. C'est pas  sorcier. Pas couteux non plus!  Il s'agit juste de prendre un peu de temps, de rencontrer les  gens concernés ... et de prendre des décisions.  Bref! ça s'appelle tout simplement une volonté.. politique. Rien de plus!
Dominique GROS
Photos : centre Athénas


PS : allez faire un saut sur mon lien avec l'émission les Héros de la Biodiversité : Vous y verrez un mini reportage sur Gilles Moyne et le Centre Athénas et un autre sur Patrice Raydelet ( autre jurassien), le lynx et le patou !
Pour voir d'autres images de lynx aller visiter aussi ce lien des photos extraites d'un superbe ouvrage réalisé par deux spécialistes: Jean-Claude Guenot et Louis-Marie Preau.link

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Le lynx des Balkans en danger de disparition.

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On ne compte plus actuellement qu'à peine une quarantaine de ce magnifique félidé, dans les espaces naturels de Macédoine et d'Albanie. Le symbole de toute une région est en voie de disparition. La faute aux braconniers qui poursuivent inlassablement cette proie paisible. Motif, une fourrure très belle et très recherchée, qui est pour eux une source de revenus non négligeable.
Aucune autre raison car, tout le monde aujourd'hui s'accorde à le dire, en aucun cas le lynx  est  dangereux pour l'homme.
Pas plus qu'un autre animal.
La Macédoine a décidé de réagir  avant qu'il ne soit trop tard.
C'est ainsi que dans le parc national de Galicica, tout proche de la frontière albanaise, une vingtaine de caméras ont été installées en des endroits stratégiques, de manière à suivre efficacement les activités de l'animal.
Celles-ci permettront de mieux connaître ses habitudes et ses besoins, de manière a élaborer un plan de sauvegarde efficace. D'ailleurs, le lynx, ici, n'est pas le seul animal en danger: les populations d'ours et de chamois subissent également un véritable déclin.

La situation est grave. Dans les pays voisins, Kosovo et Monténégro, le lynx des Balkans est  en très forte régression.
 En Serbie, il a complètement disparu!
Si cette situation est pour une part liée aux conflits passés, il n'est demeure pas moins qu'aujourd'hui déforestation, pollution et braconnage sont des causes sur lesquelles il est encore possible d'intervenir. Car normalement depuis 1948 , l'animal est protégé et les braconniers risquent des peines de prison pouvant aller jusqu'à huit ans. En théorie. Car il semble que, pour l'instant, personne n'est passé en jugement pour un tel délit.

Pour compléter cette initiative, des caméras ont également été installées dans le parc national de Mavrovo, dans l'ouest de la Macédoine, ainsi qu'en Albanie. Ce travail se déroule en coopération avec l'organisation KORA (Suisse), Euronature (Allemagne) et l'Institut norvégien pour la nature.
photos:©Dominique GROS

 

pour voir de belles photos de lynx, allez sur ce lien:link

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Une espece de mammiferes sur dix menacée en France metropolitaine :

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 La Liste rouge des espèces menacées en France révèle que onze espèces de mammifères sur 119 (dix espèces continentales et une marine) sont menacées de disparition du territoire métropolitain. Ces chiffres sont issus de l'évaluation réalisée par le Muséum national d'Histoire naturelle et le Comite français de l'UICN, en partenariat avec la Société française pour l'étude et la protection des mammifères et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Sur les 33 espèces de chauve-souris évaluées, sept figurent dans la catégorie "quasi-menacée", notamment en raison du déclin de leur population, et quatre autres sont menacées d'extinction. C'est le cas du Minioptère de Schreibers, classe "vulnérable", et du Rhinolophe de Mehely, "en danger critique". La situation actuelle de ces espèces est la conséquence de nombreuses menaces : dérangement du a une fréquentation accrue des principaux gîtes, dégradation de leurs habitats causée par l'urbanisation et raréfaction des proies due a l'utilisation intensive de pesticides.
Concernant les cétacés, la moitié des espèces a du être placée dans la catégorie "données insuffisantes", en raison du manque de connaissances et de données disponibles. Pourtant, certains de ces mammifères marins pourraient bien être menaces en France, car ils sont affectes par de multiples pressions incluant la pollution sonore due au trafic maritime et aux sonars militaires, les pollutions chimiques, les captures accidentelles liées a l'utilisation illégale de filets dérivants et la surpêche affaiblissant leurs ressources alimentaires.
Enfin, d'autres espèces autrefois présentes sur le territoire métropolitain en ont aujourd'hui totalement disparu. C'est le cas du Bouquetin des Pyrénées, de la Baleine des basques, et du Phoque moine, disparu des cotes provençales dans les années 30 et de Corse a la fin des années 70.
Pour répondre a certaines situations alarmantes, des plans de restauration sont actuellement mis en œuvre en faveur de différentes espèces, comme le Vison d'Europe et le Grand hamster, tous deux "en danger" en France. A cet égard, la Loutre d'Europe et le Bouquetin des Alpes sont de bons exemples de réels progrès obtenus grâce a une action efficace des pouvoirs publics et des associations de protection de la nature. En situation précaire il y a encore quelques décennies, la Loutre, aujourd'hui classée en "préoccupation mineure", recolonise progressivement différents secteurs du territoire. Et après avoir quasiment disparu de
l'arc alpin français, le Bouquetin des Alpes a désormais repeuple plusieurs départements.
Malgré la situation encore préoccupante de plusieurs espèces, le résultat des évaluations montre que les actions de conservation entreprises pour les mammifères sur le territoire métropolitain portent leurs fruits (protection réglementaire nationale et européenne, plans de restauration, conservation des habitats naturels...). Ces résultats encourageants incitent a poursuivre les efforts et a renforcer l'action pour continuer a améliorer, dans les années a venir, la situation de ces espèces.
Comite français de l'UICN & Muséum national d'Histoire naturelle, communique du 13/02/09


Photos: ©Dominique GROS

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Une centrale solaire dans la Manche

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D'ici à 2011, une centrale photovoltaïque pourrait voir le jour dans le département de la Manche.

C'est ce que vient d'annoncer le Conseil général. Il s'agit là d'une réponse apportée par le département à la demande du ministère de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'Aménagement du territoire, qui prévoit l'installation d'une centrale de ce type par région.
Le département de la Manche, (en partenariat le syndicat mixte du Cotentin) possède un terrain d'une cinquantaine d'ha, aux environs de Brix.. Celui-ci pourrait correspondre aux exigences d'une telle implantation : sol plat, proche d'une ligne à haute et moyenne tension, située en zone agricole. 
Naturellement une telle installation, en aucun cas, ne devrait dénaturer le paysage. Ce qui serait effectivement le comble pour un projet motivé par le développement durable.
 « Cette action explique le conseil général de la Manche, s'inscrit complètement dans sa démarche de développement durable et de la charte « Planète Manche » qui a pour ambition de donner les outils de demain, notamment en matière de construction-rénovation de bâtiments et d'énergies durables. Il s'agit désormais de refonder les bases de notre économie en inventant de nouvelles formes de développement, de consommation et de production".
Dominique Gros


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